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Accès aux plages : voici la marche à suivre

Dégradés par les tempêtes hivernales, les accès aux plages ont été restaurés avant l’été. En plus de permettre un bon accueil du public, ces travaux visent à préserver la dune. Voici pourquoi il est important de respecter les aménagements réalisés.

1 – Des travaux, quels travaux ?

Après le passage de 4 tempêtes entre octobre 2032 et février 2024, le cordon dunaire a souffert sur l’ensemble de l’île de Ré.

Plages du Lizay, de la Conche… Dans 6 communes, l’Office national des forêts (ONF) a remis à neuf les accès aux plages arrachés ou détruits cet hiver.

L’ONF a aussi procédé à de la pose de ganivelles et a fermé les chemins informels, façonnés à-travers la dune par le passage répété des piétons.

Enfin, près de 10 kilomètres de clôture ont été installés en pied de dune.

2 – À quoi ça sert ?

Tous ces aménagements permettent d’indiquer aux promeneurs la marche à suivre et de canaliser la foule pour éviter le piétinement de la dune.

De plus, l’installation de ganivelles et de clôtures favorise la rétention du sable. Charrié par les vents, il s’accumule et permet la reconstitution naturelle de la dune. « La végétation peut ensuite s’y développer et son enracinement va la consolider davantage », explique Thomas Tchiboukdjian, technicien forestier à l’ONF.  

3 – L’importance des bons comportements

Pour que ces efforts portent leurs fruits, il est important de respecter les aménagements réalisés. Autrement dit, il est impératif d’emprunter les accès aux plages aménagés et de ne pas cueillir ni marcher sur la végétation.

Parce qu’elles constituent un rempart naturel contre les assauts des vagues et abritent une importante biodiversité, les dunes sont un environnement à protéger !

À savoir

Ces travaux réalisés par l’Office national des forêts sont financés par la Communauté de communes (CdC) dans le cadre d’une « convention dunes ». Son montant est de 293 000 € en 2024. L’ONF et la CdC sont également liés dans le cadre d’une « convention forêts » financée à hauteur de 80 % par la CdC. En 2024, elle s’élève à 601 545 €. Les actions qu’elle prévoit (sentiers littoraux, aménagements de parkings…) permettent une fréquentation durable des espaces forestiers et littoraux.