Développer une approche du foncier agricole de l’île de Ré fait partie des axes du Projet alimentaire de territoire porté par les 4 intercommunalités, la DRAAF Nouvelle-Aquitaine et la Chambre d’agriculture.  

Le constat

L’offre actuelle en termes de production agricole est insuffisante et trop peu diversifiée pour répondre aux besoins à l’année des Rétaises et Rétais et de la restauration collective. La collectivité souhaite ainsi s’engager sur le développement d’une production agricole diversifiée et de qualité : maraîchage, arboriculture, élevage avicole ou autre, céréales destinées à l’alimentation.

La production agricole rétaise

La pomme de terre AOP de l’île de Ré :

  • 120 hectares plantés
  • 18 producteurs adhérents de la Coopérative UNIRÉ

Les produits de la vigne :

  • 600 hectares exploités
  • 78 producteurs au sein de la Coopérative (dont 37 cultivent moins d’1 hectare) et 2 domaines indépendants
© Yann Werdefroy
© Yann Werdefroy

Le maraîchage :

  • Environ 50 ha de culture (hors rotation et pomme de terre AOP), y compris arboriculture, fleurs et plantes aromatiques exclusifs ou en plus d’une activité agricole de culture de pomme de terre ou de vigne.
  • 20 exploitations

Le projet

Développer le maraîchage

A partir du constat dressé, la Communauté de communes souhaite accompagner les maraîchers dans leur développement. Pour cela ils ont été invités fin 2021 et début 2022 à identifier des parcelles pour étendre leurs productions. La Communauté de communes, avec les communes concernées et le Département, vont ensuite tout au long de l’année 2022, faciliter l’accès à ces terrains, pour leur remise en culture. Parallèlement, une réflexion sur l’accès à l’eau va être menée : mise aux normes pour l’utilisation de l’eau recyclée, état de la nappe phréatique et possibilité de forage.

La structuration de la filière maraîchage fait aussi partie des projets pour 2022, ainsi que l’accompagnement des transmissions d’exploitations.

  1. Identifier les parcelles : Identifier le foncier agricole disponible exploitable en maraîchage et autre production alimentaire pour une consommation de proximité.
  2. Déterminer les actions qui permettront une utilisation des terres en maraîchage, arboriculture, petit élevage … Lever les freins. L’objectif est de connaître, pour ce foncier disponible, la qualité des terres et les possibilités d’amendements afin d’identifier le type de production possible. Est-ce faisable d’irriguer, d’installer des serres ou un hangar, sont autant de questions à se poser.
  3. Reprise d’exploitation dans le but de diversifier les productions existantes. Travailler sur les reprises d’exploitation et la diversification de production avec les repreneurs. Engager une concertation avec les propriétaires fonciers, ou exploitants, sur les stratégies de (re)mise en culture dans une optique de diversification…  Diversifier des cultures intermédiaires dans les rotations.

Faciliter l’accès aux produits locaux pour la restauration collective

Pour cela un état des lieux des acteurs et du fonctionnement de la restauration collective sur l’Ile a été réalisé. Ce diagnostic permettra d’identifier les axes d’amélioration, pour :

  • augmenter la part de produits locaux utilisés,
  • limiter le gaspillage alimentaire,
  • augmenter la part du bio, la végétalisation des menus