Manger mieux sans se ruiner : ils ont 6 mois pour trouver la recette
De janvier à juin 2025, un défi, auquel participent 10 foyers rétais, est mené sur les territoires de l’Aunis, de l’agglomération rochelaise et de l’île de Ré*. L’objectif : accompagner les participants à mettre plus de produits bio, locaux et de saison dans leur assiette. Le tout, sans se ruiner.
Sur l’île de Ré, 10 familles se sont lancées dans l’aventure du « Défi foyers à alimentation positive », une initiative réalisée dans le cadre du Projet alimentaire de territoire (PAT).
« L’idée est d’aider les familles à adopter des habitudes alimentaires meilleures pour leur santé ainsi que pour l’environnement, et qui favorisent le développement d’une agriculture ainsi que d’une alimentation plus biologiques et locales », pose Cécile Giraudeau-Vetter, qui anime le groupe rétais.
Visites d’exploitation et ateliers cuisine
Pour cela, les familles de l’île de Ré – réunies au sein de l’équipe « L’île flottante » – bénéficient d’un accompagnement et de conseils pratiques pour passer à l’action.
A vous de jouer : nos astuces pour vous mettre en action !
1 – Analysez vos achats : la première étape pour dépenser moins et manger mieux ! Quelle part de votre budget est consacrée aux plats préparés ? Aux produits transformés ? Aux produits carnés ? En moyenne, en France, ces derniers représentent 24 % du budget alimentaire. « En consommer moins peut permettre de s’offrir des produits de meilleure qualité », explique Cécile Giraudeau-Vetter.
2 – Planifiez vos menus pour éviter les achats superflus.
3 – Allez-y pas à pas, avec des objectifs faciles à atteindre. Exemple : aller chez le maraîcher une fois par semaine.
4 – Suivez-nous sur nos réseaux sociaux. Nous y publierons des idées de recettes et des conseils pratiques à réaliser à la maison pendant toute la durée du défi !
Visites d’exploitation, ateliers cuisine, ciné-débats, chantiers participatifs… Plusieurs événements – « ludiques et conviviaux » – sont au programme.
Cécile Giraudeau-Vetter détaille : « Ils reposent sur 3 axes : informer sur les enjeux liés à l’alimentation durable et les moyens mobilisables à côté de chez soi, expérimenter de manière concrète de nouvelles façons d’agir et observer nos comportements pour évaluer les progrès à réaliser. »
Par exemple, les participants au défi ont, pendant 14 jours, analysé leur budget « courses » au regard de plusieurs critères : provenance et gamme des produits (céréales, légumes…), lieux d’achat (supermarchés, marché…), produits bio ou non, etc.
Ils reproduiront l’expérience en juin pour évaluer les progrès réalisés. Verdict dans 5 mois.
