Les déchets au quotidien soulèvent de nombreuses questions. Retrouvez dans cette foire aux questions (FAQ), toutes les réponses à vos éventuelles interrogations.
LA COLLECTE ET LE TRI DES DÉCHETS MÉNAGERS RECYCLABLES (BAC JAUNE)
Un premier niveau d’information figure sur l’autocollant collé sur chaque bac. Des autocollants de remplacement sont disponibles au siège de la Communauté de Communes. Nous pouvons vous les envoyer par courrier. Pour cela, contactez l’accueil du service « gestion des déchets » au 05 46 29 01 21.
Consultez les infos sur les consignes de tri.
Avec l’application mobile gratuite « Mon tri », scannez vos déchets pour connaître le « bon bac » de destination.
La réglette de tri, distribuée en mars 2022 dans toutes les boîtes aux lettres, référence de nombreux déchets et indique où les jeter.
Elles dépendent des machines utilisées par l’usine où sont expédiés et triés vos emballages recyclables. Chaque centre de tri dispose de technologies différentes pour séparer les matériaux et permettre leur recyclage.
Depuis 10 ans, notre production d’emballages a augmenté de 7 % en moyenne chaque année. Avant, votre bac jaune était rempli bien avant sa collecte. C’est pourquoi des emballages recyclables étaient jetés dans les ordures ménagères. Désormais, tous les emballages trouveront leur place dans la poubelle jaune, collectée toutes les semaines.
Oui, dans l’Aunis par exemple, avec les Communautés de communes Aunis Sud et Aunis Atlantique. C’est aussi une tendance nationale en réponse aux lois AGEC (relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire) et LTECV (relative à la transition énergétique pour la croissance verte).
Oui, nous conseillons « d’écraser » les bouteilles plastiques avant de remettre le bouchon dessus pour les maintenir aplaties. Vous pouvez ensuite déposer cette bouteille dans votre bac jaune (ou en point d’apport volontaire). Une directive européenne sur les plastiques à usage unique va imposer d’ici 2024 la généralisation des bouchons solidaires de leur bouteille.
Nous n’avons aucune compétence liée au commerce. Cependant, dans la mesure où le vrac permet de réduire notre production de déchets, nous ne pouvons qu’encourager les commerçants à développer leur offre… et les consommateurs à opter pour ces pratiques.
LES BIO-DECHETS (ÉPLUCHURES…)
Dans les villages, à la demande des communes, des composteurs collectifs vont être fournis gratuitement par la Communauté de communes. La collectivité accompagnera les habitants et/ou associations qui devront en assurer la gestion quotidienne. Nous vous invitons d’abord à en discuter avec votre mairie. Puis, nous essaierons de trouver ensemble une solution pérenne.
Notre activité repose sur deux compétences. D’une part, la collecte, assurée via une prestation de service confiée à l’entreprise Coved, dans le cadre d’une délégation de service public. Et le traitement, délégué au Syndicat Cyclad. Tout projet de traitement des biodéchets devra donc être envisagé avec Cyclad.
Pour l’instant les filières de traitement des biodéchets ne sont pas prêtes. Quand elles le seront nous pourrons déclencher les prestations optionnelles prévues au marché.
Non. Une seule taille de composteur est disponible pour les particuliers, adaptée à la production d’un foyer : 380 litres, soit 80 cm x 80 cm avec une hauteur de 87 cm.
LES POINTS D’APPORT VOLONTAIRE…
Notre prestataire de collecte peut relever les points d’apport volontaire les week-ends et jours fériés grâce à de nouveaux camions, habilités à circuler sur nos routes pendant ces périodes de forte fréquentation. De plus, un système de sonde nous informe plusieurs fois par jour du remplissage de chaque PAV afin de limiter les débordements.
Ils sont cartographiés sur notre site Internet et sur l’application mobile « Mon tri ». Ils sont aussi imprimés au verso de votre calendrier de collecte, distribué dans votre boîte aux lettres. Ces calendriers sont téléchargeables ici.
LE DEVENIR DE NOS DECHETS
Les barquettes en polystyrène sont des emballages et sont à jeter dans le bac jaune. Notre marché de collecte prévoit, en option, la collecte et le recyclage des gros polystyrènes en déchèteries. En cas de doute, consultez les consignes de tri sur notre site internet et sur l’application mobile « Mon tri ».
Quand c’est possible, elles sont incinérées à La Rochelle. Si le site ne dispose pas de place suffisante pour recevoir nos ordures ménagères, Cyclad, notre délégataire pour le traitement, les transporte à Gizay (86), soit 346 km aller/retour. Elles y sont enfouies dans un centre agréé.
Les textiles, linges et chaussures sont envoyés dans un centre de tri à Surgères. Certains, en bon état, seront réutilisés. Les autres sont recyclés en isolant ou en chiffons industriels.
Dans nos 5 déchèteries, vous pouvez les déposer dans des bornes dédiées. Ils sont collectés par l’association Echo-Mer, située à La Rochelle, puis broyés par l’entreprise Ovive à Périgny. Ils serviront à rembourrer des coussins et poufs ou à isoler des planchers de maison.
LE MARCHÉ DE COLLECTE DES DECHETS
Le marché actuel a démarré en février 2022 pour une durée de 6 ans, avec possibilité de prolonger d’un an. Il cadre l’ensemble des prestations de collecte en porte à porte, en point d’apport volontaire ainsi que la gestion des 5 déchèteries et du centre de transfert des déchets pour les particuliers comme pour les professionnels.
Non, nous distinguons simplement les professionnels et les particuliers pour adapter le niveau et le type de service au besoin de l’usager.
Un bureau d’étude spécialisé, Atlance, a analysé notre fonctionnement avant la mise en place du marché de collecte actuel. Il a mis en avant des faibles taux de remplissage des bacs à ordures ménagères. En moyenne, ils étaient aussi composés à 70% de déchets valorisables (emballages, biodéchets) et n’étaient pas présentés à chaque passage des camions.
À ce jour, 12% de la population française bénéficie d’une fréquence de collecte des ordures ménagères par quinzaine, dont de nombreuses collectivités littorales et touristiques. Pour certaines, ce rythme est établi toute l’année. Sur l’île de Ré, il s’applique uniquement entre novembre et mars, et hors périodes de vacances scolaires.
Le métier de ripeur (ou éboueur) est parmi les plus accidentogènes. C’est pourquoi la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés a des préconisations strictes. Il est nécessaire de collecter les déchets à l’aide de conteneurs à roulettes et de camions équipés de lève-conteneurs. Collecter des cagettes générerait trop de troubles physiques pour les personnels.
Un calendrier de collecte, spécifique à chaque commune, est distribué dans les boîtes aux lettres chaque début d’année. Il est disponible en mairie et téléchargeable sur notre site internet. Retrouvez-le aussi sur l’application mobile « Mon tri » où vous pouvez importer ce calendrier dans votre smartphone et programmer des notifications.
Généralement, les personnes âgées isolées bénéficient déjà d’une aide extérieure pour les courses, le ménage, la préparation de repas etc. Pourquoi ne pas imaginer que cette aide puisse s’étendre, si besoin, à la gestion des poubelles ordures ménagères et emballages ?
Visites du centre de tri, ateliers « zéro déchet »… Nous mettons en place de nombreuses actions pour sensibiliser au tri et à la réduction des déchets. Pour les mener à bien, nous disposons, dans nos équipes, d’une ambassadrice du tri et d’une chargée de mission « prévention des déchets ».
LES COUTS POUR LE CONTRIBUABLE ET LA COLLECTIVITE
Notre budget « déchets » est un budget annexe : il doit être équilibré entre les dépenses et les recettes. Si nous trions plus et réduisons notre production de déchets, nous parviendrons à limiter la hausse, voire à faire baisser notre TEOM. Cependant, le gouvernement prévoit une augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Elle s’élèvera à 65€/tonne en 2025 (contre 17€/tonne en 2020). Les coûts de gestion des déchets vont donc augmenter.
Nous payons une adhésion à l’habitant au syndicat Cyclad, en charge du traitement des déchets. Cette adhésion est déterminée par le nombre de résidents permanents. À partir d’avril, notre population croît. Le coût à l’habitant doit donc être supérieur à celui d’un territoire peu ou pas touristique pour prendre en compte la surproduction de déchets liée à la fréquentation touristique. Nous collectons environ 400 tonnes d’ordures ménagères en février contre 1900 tonnes, environ, en août.
Pour rappel, la redevance incitative consiste à faire payer les particuliers en fonction de la quantité de déchets produite. La facturation incitative reste un sujet complexe sur un territoire touristique car le financement du service reposerait, en grande partie, sur les habitants permanents. Il n’est pas prévu de faire évoluer le mode de facturation à court terme.