Depuis son inauguration, il y a 15 ans, le centre aquatique Aquaré s’inscrit dans une mission de service public : l’apprentissage de la natation.
Cette année scolaire 2023/2024 n’a pas échappé à la règle. Comme à l’accoutumée, toutes les écoles de l’île de Ré ont bénéficié de cours de natation à Aquaré.
Au total, cela a concerné 590 enfants. Soit tous les élèves du CP au CM2, auxquels s’ajoutent quelques élèves de maternelle.
Les plus grands ne sont pas en reste puisque 210 heures de natation ont été dispensées à tous les collégiens.
Ces centaines d’heures passées dans les bassins, les jeunes rétais les doivent à la présence d’un équipement aquatique publique, propriété de la Communauté de communes : Aquaré.
Au-delà de sa vocation récréative, il s’inscrit dans une mission de service public depuis 15 ans : l’apprentissage de la natation.
Son inauguration, le 30 juin 2009, fait suite à l’inscription de la natation dans le socle commun des compétences de l’Éducation nationale, en 2004.
Dans les faits, pourtant, de nombreuses régions françaises ne disposent pas de centres aquatiques suffisants pour assurer cet enseignement. Dans un rapport de 2018, la cour des comptes alertait sur l’existence d’équipement « inégalement répartis sur le territoire ».
« Sur un territoire insulaire où les sports nautiques sont très pratiqués, favoriser l’apprentissage de la natation est essentiel », souligne Brice Samson, directeur du pôle « services à la population » de la Communauté de communes.
Pour cela, la Communauté orchestre chaque année, en lien avec Équalia, le gestionnaire de la piscine, les modalités d’utilisation de l’équipement par les scolaires (jours, horaires…)
C’est également elle qui prend en charge le transport des élèves.
Enfin, elle indemnise la société Équalia en compensant le manque à gagner des recettes de billetterie lors de l’utilisation de la piscine par les élèves.
« Ainsi, l’apprentissage de la natation ne coûte rien aux familles, aux établissements scolaires ainsi qu’au gestionnaire de l’équipement, résume Lionel Quillet, le Président de la Communauté de communes. En moyenne, Aquaré coûte 500 000 € par an à la Communauté de communes. C’est un véritable effort de la collectivité car nous estimons qu’il répond à un enjeu de service public et de santé publique. »