Le titre du spectacle, déjà, nous met sur la voie. « C’est comme si l’on disait : « vas-y, tu peux toi aussi ouvrir le hublot de la machine, tu verras, il y a bien du linge à l’intérieur », ironise Alan Mollé, programmateur de La Maline. Le spectacle est rythmé, l’identification aux personnages et aux scènes de la vie quotidienne apportent une dimension comique. On passe un vrai bon moment et on rigole beaucoup. »

Le programmateur poursuit : « venir au théâtre, c’est aussi accepter d’être questionné et confronté à ses propres certitudes ».

Au-delà de la question des tâches ménagères, la pièce évoque les thèmes de la parentalité, de la charge mentale ou encore du travail, et surtout le rapport différencié que les femmes et les hommes entretiennent avec eux. Et pas qu’au sein du couple. En bref, des sujets plus que jamais « à l’ordre du jour ».

La compagnie « Les Filles de Simone » conjugue théâtre et féminisme. Toutes ses créations s’appuient sur des travaux de chercheuses et chercheurs.

Sur scène, ces notions sont restituées avec humour au détour de scènes de la vie quotidienne auxquelles tout le monde peut s’identifier. « C’est extrêmement habile et on apprend beaucoup », commente Alan Mollé.  

À la fin du spectacle, posez-leur vos questions et prolongez le débat !

«  En plus d’êtres des artistes de grand talent, ils sont passionnants, ajoute Alan Mollé. Dans l’équipe, il y a par exemple Chloé Oliveres, qui a été nommée aux Molières pour son seule en scène. »