De manière générale, quel a été l’objet de tes interventions dans les écoles ? 

A.C : Plusieurs engagements me tiennent à cœur. Il y a d’abord la sensibilisation à la pollution plastique. Ensemble, nous avons réfléchi à des solutions permettant de collecter les déchets en mer. Nous avons également évoqué les dangers liés à la mer, les comportements à adopter quand nous sommes en difficulté dans l’eau, etc. Enfin, à l’image des jeunes qui vivent en montagne et qui savent skier, mon rêve est que tous les petits de l’île de Ré puissent s’amuser dans l’eau. J’ai envie de susciter des envies de naviguer, de pratiquer des sports nautiques, etc.  

Pourquoi inciter les jeunes à pratiquer des activités nautiques est-il important ? 

A.C : Plus nous serons nombreux à naviguer, plus nous serons nombreux à nous intéresser à l’océan et à vouloir le préserver. Si tu joues au football, tu as envie que la pelouse soit de bonne qualité… C’est pareil pour notre sport. Personne ne souhaite évoluer dans un environnement dégradé et voir des bouteilles plastiques durant sa sortie.  

Pendant les Jeux Olympiques, beaucoup d’athlètes ont expliqué que la France n’était pas, selon eux, un pays de sport. Pourquoi te semble-t-il important de le valoriser ? 

A.C : Le sport, c’est la vie ! Ça apporte du bien-être, de la joie, on apprend à se dépasser, à prendre confiance en soi… Le sport m’a tout appris et c’est pourquoi j’ai envie de susciter des vocations. 

En quoi le fait de faire émerger des sportifs de haut niveau est-il une chance pour notre territoire ? 

A.C : Parce que le sport permet de transmettre des messages. Personnellement, la médecine me fait rêver, mais personne ne se souvient du premier chirurgien à avoir réalisé une transplantation cardiaque. En revanche, tout le monde se souviendra des exploits de Teddy Rinner aux JO. Et quand il prend la parole, ça fait la une des journaux. Accompagner les jeunes de l’île de Ré me permet de passer des messages sur l’écologie. Enfin, et c’est peut-être le plus important, le sport et les sportifs font rêver ! Quand je rencontre des enfants et leur parle de course au large, ce n’est pas la taille du bateau ou la performance qui retiennent leur attention. La première question qu’ils me posent, c’est : « Alors, t’as déjà croisé des baleines et des dauphins ? » 

À savoir : environ 90 élèves des écoles d’Ars-en-Ré, de Sainte-Marie-de-Ré et du Bois-Plage-en-Ré visiteront le village du Vendée Globe le 5 novembre 2024 !